Sources des garrigues nîmoises

Garrigue_sources Le patrimoine de la Garrigue Nîmoise est très riche et très varié. La garrigue couvre une superficie d’environ 10 000 hectares, coiffant la ville depuis le Clos de Gaillard à l’ouest jusqu’au Mas de Font Froide à l’est en passant par le toit de Nîmes, le serre de Garde Monnier avec ses avec ses 214 m d’altitude ( l’écusson est à 50 m), ce qui représente environ 60% du territoire de la commune.

Au plan hydraulique, le recensement des sources révèle la présence de 93 sources en garrigue dont 45 sont pérennes.

Ces sources s’étagent entre 65 et 180 m d’altitude. 41 sources génèrent des ruisseaux à gros débits après des précipitations importantes et « enrichissent » ainsi les crues des cadereaux. Ce patrimoine hydraulique est généralement inconnu de la quasi totalité des Nîmois ainsi que des élus, scientifiques et techniciens. Pourtant Nîmes est noyée – beaucoup trop souvent – par les cadereaux alimentés par les sources. Nîmes est alimentée en eau potable par le seul captage de Comps. Les sources de la garrigue sont polluées par l’urbanisation sans réseau d’assainissement collectif.

C’est le constat réel aujourd’hui …. et pour demain ?
N’y a-t-il pas quelque chose à faire ?

Le 12/13 FR3 Languedoc-Roussillon. Reportage du 7/6/2012

À lire un article paru dans le Midi-Libre

Voulez-vous savoir ?

…la raison de cette emprise si particulière de la GÉOLOGIE sur chacun de ses adeptes ? Je vais vous la dire. La Géologie nous séduit par son mystère même ; elle nous plaît, sans doute par ce qu’elle nous dit, mais plus encore par ce qu’elle refuse de nous dire ; ce qui nous attire vers elle, ‘est que plus qu’aucune autre science, elle confine à  l’inconnaissable ; elle nous plaît par l’abîme insondable, brusquement entrevu  à chaque détour du chemin où elle nous conduit, et surtout elle nous plaît parce que, dans le murmure, souvent à  peine distinct de sa voix divine, des mots reviennent sans cesse, les mots qui font frémir les hommes, les trois mots qu’ils ne peuvent pas ne pas écouter et qui sont comme le trépied sur lequel pose toute leur philosophie : le TEMPS, la VIE, la MORT. La GÉOLOGIE est la soeur du temps ; c’est elle qui sait le secret, inimaginable de l’apparition de la VIE ; c’est elle qui écrira, de sa main tranquille, la dernière page de l’histoire de l’HUMANITÉ » Pierre TERMIER, Géologue Français 1859 -1930